La résidence de services, un investissement locatif mal connu.

La résidence de services, un investissement locatif mal connu.

Les Français connaissent mal l'investissement locatif en résidences de services. Ce constat émane d'un sondage réalisé par YouGov pour Valority, société spécialisée dans la défiscalisation immobilière. La fiscalité est pourtant avantageuse.

Un investissement méconnu

Seuls 3 Français sur 10 auraient entendu parler des résidences de services et de leur avantage fiscal. Une personne sur 10 en aurait une vague notion. 6 Français sur 10 ignorent totalement que l'investissement dans une résidence de services ouvre droit à une réduction d'impôts.
Pour les personnes les mieux informées, le fait de bénéficier de revenus complémentaires est le premier motif pour investir dans une résidence de services (62%), la réduction d'impôts apparaît comme motif secondaire (38%).

Le cadre fiscal de la résidence de services
Les résidences de services regroupent plusieurs types de résidences :
    •    résidences seniors pour les plus de 60 ans, autonomes, valides ou semi-valides
    •    résidences étudiants
    •    résidences affaires pour les personnes en déplacement professionnel
résidences de tourisme pour les vacanciers.
Toutes reposent sur un même principe : l'accès à divers services (petit-déjeuner, nettoyage des locaux, fourniture du linge, accueil) à l'exemple des établissements à caractère hôtelier. D'autres services peuvent s'y ajouter pour améliorer le quotidien des résidents, comme l'accès à internet, un espace de restauration, une buanderie, une salle de sport, etc. Pour bénéficier d'un cadre fiscal avantageux, la résidence doit proposer au moins 3 des services de base.

L'investisseur peut choisir le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP) qui lui permet de déduire ses charges des recettes locatives et de récupérer la TVA (20% du prix du bien). Il peut aussi opter pour le dispositif Censi-Bouvard et profiter d'un réduction d'impôts de 11% du prix d'acquisition (plafonné à 300 000€), répartie sur 9 ans.




Gerard Mihranyan

Par , le jeudi 11 août 2016

Partager cet article :