Défiscalisation : la relance du Duflot par la loi Pinel ?

A cette question, les personnes interrogées par un sondage réalisé par Harris Interactive pour la-loi-pinel.com ont répondu plutôt favorablement. L'horizon s'ouvrirait-il pour le dispositif de défiscalisation Pinel, accessible depuis septembre 2014 en remplacement du Duflot ?

Relancer l'investissement locatif
Le dispositif Pinel permet aux investisseurs de bénéficier d'un avantage fiscal contre l'engagement locatif d'un bien neuf répondant aux normes environnementales. Il a pour objectif de répondre à la demande de logements dans les zones tendues et de rendre accessible le marché locatif à la majorité des ménages. Le Pinel succède au Duflot qui remplaçait lui-même le Scellier.
Pour diverses raisons (trop contraignant, impopularité de la ministre Duflot), le Duflot avait suscité un très faible intérêt. Les changements opérés en septembre par la nouvelle ministre du Logement Sylvia Pinel élargissent le champ des réductions d'impôt pour les investisseurs : engagement locatif sur 6, 9 ou 12 ans, et possibilité de louer à un ascendant ou descendant. Suffisant pour raviver l'engouement des investisseurs ?
Le site la-loi-pinel.com par l'intermédiaire de l'institut de sondage Harris a souhaité interroger les Français sur le regard qu'ils portent à l'investissement locatif. Est-il perçu comme positif ou négatif dans le contexte actuel ? S'ils en avaient la capacité, quelles villes privilégieraient-ils pour réaliser cet investissement ?

Le Pinel, un bon dispositif en faveur de l'investissement locatif

72% des personnes interrogées considèrent l'achat d'un logement neuf en vue de le louer comme un bon investissement. Un sentiment partagé unanimement les plus jeunes (86% des 18/24 ans et 81% des 25/34 ans), également par les couples avec enfants (78%). Un peu plus d'un tiers considèrent l'investissement locatif comme mauvais et parmi eux 36% des plus de 65 ans.
Quelles villes viennent en tête des préférences pour investir ? Paris et Bordeaux se placent sur le podium avec 34% pour chacune de ces deux métropoles. Tout logiquement, les personnes habitant dans les zones géographiques des villes proposées sont davantage enclines à investir dans la zone proche de leur lieu de vie. Quatre autres villes se détachent : Lyon (27%), Nantes (24%), Toulouse et Montpellier (22%). Sous la barre des 15%, Strasbourg, Nice, Rennes et Lille représentent néanmoins des villes au rayonnement régional important.



Gerard Mihranyan

Par , le lundi 16 mars 2015

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