Pinel : attention à la suroffre dans certaines zones

Pinel : attention à la suroffre dans certaines zones

Le dispositif de défiscalisation locatif Pinel rencontre un vif succès depuis la modification de ses conditions d’accès en septembre 2014. Le succès d’un investissement locatif est étroitement lié à la localisation du bien immobilier. Le Laboratoire de l’Immobilier alerte les investisseurs sur les risques locatifs dans certaines zones.

Plus de communes éligibles au Pinel

La réforme du Pinel en septembre 2014 a défini un nouveau zonage, rendant éligibles au dispositif de nombreuses communes situées en zone B2 après obtention de l’agrément préfectoral. Or toutes ces communes ne subissent pas une tension de leur marché locatif, identifiable notamment par une pénurie de logements, un faible taux de vacance ou encore une faible activité de construction comme cela est constaté pour les agglomérations classées en zones Abis et A. Depuis 2013, 830 agréments préfectoraux ont été délivrés, beaucoup trop selon le Laboratoire de l’Immobilier, expert indépendant sur les programmes immobiliers neufs.

Surchauffe dans certaines zones

Ce spécialiste a répertorié 17 agglomérations classées en zone B1 et 47 classées en zone B2 où la prudence est de mise. Vichy, Bourg-en-Bresse, Troyes, Saint-Brieuc, Chartres ou encore Douai, Lens et Le Havre seraient des communes à éviter, car leur marché locatif est parmi les plus détendus. Gap, Pont-Audemer, Quimper, Angers, Laval, Poitiers et Metz figurent parmi les 25 agglomérations à surveiller, où l’investissement Pinel reste envisageable après une analyse plus fine du marché.

source Le Laboratoire de l’Immobilier



Sébastien Porret

Par , le lundi 19 septembre 2016

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